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Carte de la Martinique

Histoire et Géographie

Sommaire

Histoire

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Comme d'autres îles des Antilles La Martinique a été peuplée il y a 2000 ans par les Arawaks, un peuple ayant atteint un haut degré de civilisation, au musée de Fort-de-France se trouvent quelques vestiges de leurs passages. Puis les Caraïbes s'emparèrent de l'île environ 1000 ans plus tard après avoir massacré les Arawaks et capturèrent les femmes pour en faire des esclaves.

Christophe Colomb découvre la Martinique en novembre 1943 mais ne débarqua pas sur l'île craignant les indigènes et pensait en outre qu'elle était peuplée de sauvages Amazones.

C'est en 1502 qu'il posa le pied sur l'île de la Martinique.

Selon la légende, il aurait débarqué avec ses hommes le 15 juin 1502 sur la plage du Carbet et aurait dit :

« C'est la meilleure, la plus fertile, la plus douce, la plus égale, la plus charmante contrée qu'il y ait au monde. »

« C'est la plus belle chose que j'ai vue, aussi ne puis je fatiguer mes yeux à contempler une telle verdure.»

Malgré tout cela, l'île sombra dans l'oubli pendant tout le XVI siècle. C'est en 1624 que les Français commencèrent à s'intéresser à l'île.

1635 marque la date de la colonisation française par Belain d'Esnambuc, qui accosta à la plage du Carbet. Il fit construire au nord le fort Saint Pierre. L'île va connaître alors un développement rapide. Le neveu de d'Esnambuc, est considéré comme le véritable fondateur de la colonie, qu'il gouverna de 1637 à 1658. II fit venir d'autres colons, signa un accord de paix avec les Caraïbes et favorisa de nouvelles cultures notamment celle de la canne à sucre.

Cacao Canne à sucre

En 1667, la Martinique devint l'île principale des possessions françaises dans les Caraïbes. Même l'administration de la Guadeloupe lui fut longtemps soumise. En 1669 on fonda Fort Royal, l'actuel Fort de France. Pour rentabiliser les plantations il fallait une importante main d'oeuvre supplémentaire : on importa donc des esclaves noirs d'Afrique et on recruta des galériens qui avaient purgé leur peine. Une nouvelle attaque anglaise échoua en 1759 mais, en 1762, les Anglais réussirent à débarquer sur l'île. Ils se retirèrent au bout de 9 mois, après la signature du traité de Paris : la France concéda le Canada à l'Angleterre et récupéra la Martinique, qui demeura ainsi le centre des possessions françaises.

QUELQUES DATES MARQUANTES DE L'HISTOIRE DE LA MARTINIQUE
Code Noir Eruption de la Montagne Pelée
  • 5 Juin 1502 : Christophe Colomb débarque sur la côte Caraïbe, au Carbet.
  • 1635 : Premier établissement français, avec Pierre Belain d'Esnambuc.
  • 31 Octobre 1636 : Le roi Louis XIII autorise l'introduction d'esclaves dans les Antilles Françaises.
  • 1685 : Établissement du "Code Noir" de Colbert qui, en 60 articles, régit officiellement jusqu'en 1848, la vie des esclaves.
  • 1762 à 1848 : La Martinique connaît quelques périodes d'occupation anglaise.
  • 22 Mai 1848 : Abolition de l'esclavage.
  • 8 Mai 1902 : Éruption de la Montagne Pelée et destruction de la ville de saint-pierre. Fort-de-France devient le chef-lieu.
  • 19 Mars 1946 : La Martinique obtient le statut de Département Français. Elle est représentée par 4 Députés et 2 Sénateurs.
  • 1983 : Suite à la loi de décentralisation de 1982, le Conseil Régional est créé.

Géographie

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Les Antilles

Située en plein coeur de l'Archipel des Caraïbes, la Martinique fait partie du groupe des Petites Antilles ou "îles au vent".
Ses côtes sont baignées à l'Est par l'Océan Atlantique et à l'Ouest par la Mer des Caraïbes.
Elle se trouve à environ 8000Km de la Métropole (environ 8 heures d'avion) et à 440Km du continent américain.
Ses plus proches voisines sont au Nord, la Dominique distante de 25km et Sainte-Lucie au Sud, distante de 37Km.

La Martinique a une superficie de 1.080 km2. Elle mesure 80 Km dans sa plus grande longueur, et 39 Km dans sa plus grande largeur.
Le terrain s'élève du littoral jusqu'au centre et vers le Nord où sont regroupés les Pitons du Carbet et la Montagne Pelée, point culminant de l'île (1.397 m).

Le volcanisme a tragiquement marqué l'histoire de la Martinique: le 8 mai 1902, la montagne Pelée (1 397 m) a tué près de 28 000 habitants de SAINT-PIERRE et du Prêcheur. Cette violence explosive s'est renouvelée plus modérément de 1929 à 1932.

Le nord de l'île possède les montagnes les plus élevées de l'archipel.
Au centre se trouve la seule véritable plaine de l'île .
Le sud de l'île présente un relief « morneux » moins impressionnant.

Le Climat
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PlageLe Diamant

"L'île de l'Éternel Été"
Le Climat à la Martinique est relativement doux et la chaleur n'y est jamais excessive.
La température moyenne de 26° en fait l'île de l'éternel été. L'alizé venue de l'Est et du NORD-EST,rafraîchit l'atmosphère en permanence.
La température moyenne des eaux bleues est de 25°.
La côte méridionale de l'île a aussi une sécheresse marquée en carême (moins de 1500 mm par an) alors que l'autre partie de l'archipel reçoit plusieurs mètres de pluie au-dessus de 200 m.
Ce sont donc les pluies qui rythment le climat entre une saison sèche, le «carême», et une saison pluvieuse, l' «hivernage».
Mais le phénomène climatique majeur est le danger cyclonique qui menace de juillet à octobre la Martinique comme toute la région caribéenne.

Le Centre
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Les Communes du Centre

"Papier froissé", petit point en plein coeur de l'Arc Antillais,
la Martinique est un pays au relief tourmenté.
Hormis le Lamentin, pas de plaines mais des coulées longues et étroites.
De mornes en mornes, le regard glisse puis plonge soudain au fond des vallées pour s'ouvrir ensuite sur de magnifiques anses.
Si bien qu'aller quelque part, c'est toujours monter ou descendre.
On monte au Gros-Morne, on descend à Fort de France.

Les différentes communes :
Gros-morne
Saint-joseph
Fort-de-France
Lamentin

Le Nord Atlantique
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De la Côte Atlantique, ou "côte au vent", se dégage un charme tout particulier fait de contrastes.
C'est d'abord le Sud, entre Le Vauclin et la presqu'île de la Caravelle, marqué par les eaux turquoises protégées par la barrière de corail mais aussi les fonds blancs et la célèbre baignoire de Joséphine de la baie du François ou encore les nombreux îlets du magnifique havre du Robert dont le calme et la quiétude contrastent avec le charivari incessant de l'Océan Atlantique dont les vagues tumultueuses assaillent les côtes escarpées et volcaniques du Nord, domaine du vent et d'une nature déchaînée.

Les communes du Nord Atlantique :

  • Ajoupa bouillon
  • Basse Pointe
  • Macouba
  • Grand Rivière
  • Lorrain
  • Marigot
  • Sainte-Marie
  • Trinité
  • Robert
Le Nord Caraïbes
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Le Nord de la Martinique est le domaine de la fabuleuse forêt tropicale et des massifs montagneux dominés par l'imposante silhouette de la Montagne Pelée connue dans le monde entier pour son éruption volcanique du 8 mai 1902. Les plages de la Côte Caraïbe, ou "Côte sous le vent", du Prêcheur à Schoelcher, au sable cendré, sont une succession de petites baies aux eaux calmes qui abritent autant de pittoresques villages de pêcheurs.

Les différentes communes :

  • Schoelcher
  • Case-pilote
  • Bellefontaine
  • Morne-Vert
  • Le Carbet
  • Fonds Saint-Denis
  • Saint-Pierre
  • Le Prêcheur
  • Morne Rouge
Le Sud
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La Côte Caraïbe, ou "sous le vent", est caressée par les eaux bleues et calmes de la Mer des Caraïbes, ouvrant sur de superbes plages de sable blanc bordées de cocotiers.
Sa réputation n'est plus à faire et ses charmes ont été maintes fois vantés.
Des Trois-Ilets aux Anses d'Arlet, du Rocher du Diamant à la plage des Salines sans oublier la Baignoire de Joséphine, le Sud est un enchantement.

Les Communes du Sud :

  • Ducos
  • Rivière-salée
  • Trois Îlets
  • Anse d'Arlet
  • Le Diamant
  • Sainte Luce
  • Vauclin
  • Saint-Esprit
  • Le François
  • Rivière-Pilote
  • Marin
  • Sainte-Anne

Agriculture et Économie

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L'économie martiniquaise souffre des mêmes difficultés que celle de la Guadeloupe.
En matière agricole, a-t-elle su mieux maîtriser ses problèmes sucriers ? La dernière sucrerie,
l'usine du Gallion ne produit pas assez de sucre pour satisfaire la consommation locale.

Le secteur de la canne à sucre

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Plus de la moitié des 200 000 tonnes de cannes récoltées sont destinées aux distilleries pour la fabrication de rhums parmi les plus célèbres de la Caraïbe.
L'île doit d'ailleurs importer de la mélasse de Guadeloupe pour satisfaire les besoins de production de rhum industriel.
La Martinique produit chaque année environ 100 000 hl de rhum dont les deux tiers en rhum agricole à l'excellente image de marque contre 75 000 hl
pour la Guadeloupe dominés à 80 % par les rhums industriels. Toutefois, la saturation du marché européen des alcools et la définition laxiste que vient d'adopter la C.E.E. laissent peser des menaces sur les débouchés d'une boisson de la société antillaise.

Une agriculture dominée par le secteur bananier

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Le secteur bananier est le premier secteur agricole de l'île : il fournit 41 % de la valeur agricole finale. Alors que la plupart des autres cultures ont reculé, les bananes ont progressé en surface depuis 1981 (de7200 à 8250 ha).
Le bananier est une plante très fragile à tout vent supérieur à 50 Km/h et sensible aux attaques parasitaires.
Les coûts d'exploitation sont très élevés et les planteurs sont très endettés.
Ils s'inquiètent de la mise en place du marché unique européen.

L'ananas

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La Martinique a une assez longue tradition dans la culture de l'ananas.
Les concurrences africaine et asiatique sont trop fortes et cette culture a dû être protégée par une garantie de débouché analogue à celle des bananes et par des aides effaçant des dettes ou des subventions à la conserverie.

Autres Cultures

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La Martinique s'est lancée dans la culture de l'aubergine.
Celle-ci a été éliminée au début des années 80 par les attaques virales et parasitaires.
La culture des melons est plus dynamique : 1250 tonnes sur 100 ha.
Un gros effort a été fait sur les vergers : plus de 400 ha d'avocats et près de 250 de limes.


La réussite des cultures florales est évidente elles occupent un millier d'exploitants dont une centaine regroupés sur 350 ha qui ont exporté quelques dizaines de tonnes en Métropole et aux Etats-Unis.

La Culture Maraîchère

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Une industrie à la recherche d'un nouveau souffle.
Comme la Guadeloupe, l'île est doublement dépendante : de l'extérieur pour le pétrole qui est la source d'énergie primaire. Pétrole importé brut du Venezuela, d'Afrique et de mer du Nord pour être raffiné dans une raffinerie, propriété des grandes compagnies distributrices présentes dans l'île et qui dessert le marché des deux îles.
Cette raffinerie de la S.A.R. A. est saturée ( capacité de 1 million le tonnes) et doit s'agrandir.
Le premier secteur transports (200 000 m3 pour les transports terrestres, 100 000 m3 pour l'aviation) avec 48 % du total.
Il précède la production d'électricité (le tiers des hydrocarbures) qui progresse de plus de 10 % par an.

Tourisme

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Un secteur tertiaire qui dépend beaucoup du tourisme.

Les visiteurs de la Martinique ressemblent beaucoup à ceux de la Guadeloupe, les NORD-AMÉRICAINS étant légèrement plus nombreux (23 % contre 20 %) au détriment des Européens non français.
La capacité d' hébergement hôtelière est nettement inférieure : 2800 chambres contre 4700, mais la petite hôtellerie y tient une plus grande place (50 %) avec des taux d'occupation moins élevés mais plus stables.
L'hébergement chez l'habitant se développe.
Les visiteurs sont de plus en plus nombreux à ne pas faire appel aux prestations touristiques traditionnelles; mais ils dépensent dans l'île, dans divers secteurs.
Cet éparpillement sectoriel et social des recettes touristiques est encourageant, car par cette diffusion économique le tourisme devient une part vitale de cette économie.

Sa Culture

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Population

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La population de la Martinique est plurielle. Cette diversité est due aux métissages, issus des rencontres entre les différentes cultures qui se sont mélangées (Européenne, Africaine, Hindoue, Caraïbe, Asiatique...).
Sur l'île de la Martinique vivent près de 380 000 habitants,
soit une densité de 351 habitants par km2.

Les Martiniquais ont les même origines que celles des Guadeloupéens.
Mais le sang des Indiens coolies y est moins répandu comme sont moins nombreux les commerçants venus du pays du Soleil Levant, de même sans doute que les Métropolitains. En revanche, les Blancs créoles y constituent plus qu'à la Guadeloupe
un groupe incontournable par son poids socioéconomique. L'afflux des immigrés caribéens est plus discret qu'à la Guadeloupe et privilégie les Saint-Luciens et la légalité dans leur situation.

Religion

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Une cathédrale et de nombreuses églises paroissiales témoignent de l'importance de la religion catholique.
D'autres communautés religieuses sont cependant présentes ainsi qu'une synagogue à Schoelcher.

Musique

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Aux Antilles, la musique comme la danse occupent une place importante dans la culture et les traditions.
C'est un mélange de sons et de rythmes des différentes cultures qui lui donne sa richesse.
La musique se développe à partir du XVII ème, sur le même principe que la langue créole.
Au temps de l'esclavage existaient les bamboulas, autour du Gwo-Ka, le tambour créole. Aujourd'hui, c'est tout naturellement que des festivals comme celui de Sainte-Anne en juillet (festival du Gwo-ka) perpétuent cette tradition.
L'entre deux guerres a vu naître la biguine, influencée par le rythme des orchestres de jazz de la Nouvelle Orléans.
Le Zouk est devenu aujourd'hui, depuis 1980, la musique antillaise par définition. A l'origine, le zouk désigne une fête populaire de campagne. Des groupes comme Zouk Machine, Malavoi et Kassav ont permis de faire connaître ce genre musical au monde entier.
Chaque année, diverses manifestations musicales mettent la musique des Antilles à l'honneur.